La réglementation sur les aides pour la rénovation énergétique 2023 des logements ne cesse d’évoluer. Le gouvernement souhaite accélérer la transition énergétique notamment à cause de la guerre en Ukraine. Pour ce faire, certains dispositifs sont valorisés contrairement à d’autres supprimés. Voici un point sur les évolutions débutées début 2023 et celles à venir.
Les modifications dans les aides MaPrimeRénov’
La réglementation MaPrimeRénov’, pour faciliter la rénovation énergétique des logements individuels et collectifs, ne va cesser d’évoluer tout au long de l’année.
Dès début janvier, les aides pour les chaudières gaz à haute performance énergétique ont été supprimées. En revanche, le plafond du montant des travaux financés avec MaPrimeRénov’ Copropriété a été augmenté de 15 000 à 25 000 € par logement. Également, le plafond de MaPrimeRénov’ Sérénité a été augmenté de 5 000 € et est égale à 35 000 € du montant des travaux.
Depuis le 1er février 2023, le forfait “Rénovation globale” est en hausse pour les ménages aux revenus intermédiaires (de 7 000 € il est passé à 10 000 €) et pour les ménages aux ressources supérieures (de 3 500 € à 5 000 €).
La prime pour l’installation d’un poêle à granulés ou d’une VMC double flux a diminué pour les revenus modestes et très modestes. Elle s’élève respectivement à 2 000 € et 2 500 €.
À partir du 1er avril 2023, les forfaits isolation sont supprimés pour les ménages aux revenus supérieurs. De plus, les rénovations globales incluant du chauffage à énergie fossile ne seront plus éligibles.
La loi pour la rénovation énergétique des bâtiments
Une autre loi pour la transition énergétique est entrée en application ce 1er avril 2023 : la mise en place obligatoire de l’audit énergétique. La traque aux passoires thermiques est lancée. Mais en quoi consiste cet audit ? Il va dorénavant accompagner le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) lors de la vente d’un logement. Le DPE permet d’évaluer la performance énergétique et environnementale en attribuant une note de A (habitation hautement performante) à G (habitation très énergivore). L’audit énergétique proposera différents scénarios de travaux pour améliorer la performance énergétique de l’habitation (isolation thermique, chauffage, fenêtres…). Les logements concernés sont ceux classés F ou G selon le DPE. Au 1er janvier 2025, seront concernés ceux classés E et en 2034 les logements classés D.
La liste des diagnostiqueurs certifiés est disponible sur le site gouvernemental.
Cet audit peut être demandé par le potentiel acquéreur dès la première visite du bien et pourrait être un appui pour négocier le prix de vente. En effet, les travaux nécessaires seront chiffrés dans l’audit. Le tarif de cet audit s'élèvera à environ 1 000 € pour une habitation de 100 m² et devra être supporté par le vendeur.
Ce nouveau dispositif s’ajoute à la loi Climat et Résilience déjà en application depuis le 1er janvier 2023 pour faire réaliser la rénovation énergétique des logements en location. En effet, les propriétaires de ces biens ne pourront plus les louer si les travaux ne sont pas réalisés. Sont déjà interdits à la location, les logements classés G avec une consommation supérieure ou égale à 450 kW/h/m²/an. En 2025, tous les autres logements classés G sur le DPE seront interdits à la location. Puis en 2028, les logements classés F et en 2034 ceux classés E. Déjà en vigueur, les propriétaires de logements locatifs classés F et G ne peuvent plus augmenter les loyers tant que des travaux ne sont pas effectués.
Vous l’aurez compris, le gouvernement met un grand coup d'accélérateur à l’amélioration énergétique de tous les logements. Votre courtier en travaux de La Maison Des Travaux Houdan / Le Chesnay vous aide dans la rénovation de votre habitation. N’hésitez pas à le contacter pour étudier avec lui les travaux nécessaires, le budget et le planning adéquat.